Services d'hébergement et de restauration (SCIAN 72): Québec, 2024
FAITS SAILLANTS
On dénombre 207 400 personnes en emploi dans les services d'hébergement et de restauration, ce qui représente 4,7 % de l'emploi du Québec.
La main-d'uvre est très jeune, plus de 45 % des travailleurs de l'industrie ayant moins de 25 ans.
Après avoir connu une croissance supérieure à l'ensemble des industries au cours de la période 2022-2023, la hausse de l'emploi dans les services d'hébergement et de restauration devrait être plus modeste sur l'horizon 2024-2026.
La pénurie de main-d'uvre demeure un enjeu, mais elle s'est atténuée récemment, le nombre de postes vacants étant moins nombreux qu'auparavant dans l'industrie.
À PROPOS DU SECTEUR
Composition et importance du secteur
L'industrie des services d'hébergement et de restauration comprend différents établissements qui fournissent de l'hébergement de courte durée, comme les hôtels, motels, centres de villégiature, gîtes touristiques, chalets, parcs pour véhicules récréatifs et campings, camps de chasse et de pêche.
Sont aussi inclus les établissements dont l'activité principale consiste à préparer des repas, des repas légers et des boissons commandées par les clients pour consommation immédiate sur place ou à l'extérieur de l'établissement. La restauration se divise en quatre secteurs, soit les restaurants à service complet, les établissements de restauration à service restreint, les services de restauration spéciaux (traiteurs, cantines et comptoirs mobiles) et les débits de boissons (alcoolisées).
On dénombre 207 400 personnes en emploi dans les services d'hébergement et de restauration, ce qui représente 4,7 % de l'emploi moyen du Québec pour la période 2021-2023. Ce pourcentage est inférieur à ceux de l'ensemble du Canada (5,3 %) et de l'Ontario (5,2 %).
L'emploi dans cette industrie est sujet à d'importantes variations saisonnières. Les établissements situés hors des zones à forte concentration de population ferment souvent à la fin de la saison estivale, car le marché local ne suffit pas à justifier le maintien en activité.
Services d'hébergement | Services de restauration et débits de boissons |
---|---|
12.6 % | 87.4 % |
Répartition géographique de l'emploi
Plus de la moitié (54,8 %) des emplois sont situés dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. Les régions situées à proximité, soit la Montérégie, les Laurentides et Lanaudière sont également bien représentées en termes d'emplois, accueillant respectivement 18,2 %, 7,5 % et 5,5 % de ceux-ci.
Les régions de la Capitale-Nationale (10,1 %), de Chaudière-Appalaches (4,6 %) et de l'Outaouais (4,4 %) détiennent également une part importante de l'emploi.
C'est dans les régions de la Mauricie (5,9 %), de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (5,4 %), de la Capitale-Nationale (5,3 %) et du Saguenay-Lac-Saint-Jean (5,3 %) que la part des services d'hébergement et de restauration dans l'emploi régional est la plus élevée.
La restauration compte pour 88 % des entreprises et près de 88 % des emplois de l'industrie. En 2019, plus de 70 % des entreprises comptaient moins de 20 employés et peu de restaurants avaient plus de 100 employés. Ce nombre est plus élevé dans l'hébergement.
TABLEAU 1 Emploi par région
Région | Emploi moyen 2021-2023 |
Part de l'emploi total |
---|---|---|
Canada | 1 048 600 | 5,3 % |
Québec | 207 400 | 4,7 % |
Ontario | 399 100 | 5,2 % |
MAIN-D'UVRE
Caractéristiques de la main-d'uvre
Un peu plus de femmes que d'hommes travaillent dans les services d'hébergement et de restauration, soit près de 52,5 % de la main-d'uvre. La part des femmes au travail dans l'industrie est donc plus importante que dans l'ensemble des industries, où elles occupent en moyenne 47,5 % des emplois. La proportion de femmes est plus élevée dans les services d'hébergement (56,4 %), alors qu'elle est de 51,9 % dans les services de restauration.
Les jeunes de 15 à 24 ans sont nombreux dans l'industrie. En effet, 46,9 % des travailleurs ont moins de 25 ans, comparé à 13,2 % dans l'ensemble des industries. Mentionnons que cette forte présence des 15 à 24 ans est surtout importante dans les services de restauration, avec une part de 50,4 % de l'emploi, comparativement à 22,1 % dans les services d'hébergement.
Reflétant le jeune âge de la main-d'uvre et le type " emploi étudiant " de ces emplois, l'emploi à temps plein, à 48,4 %, est proportionnellement beaucoup plus faible que dans l'ensemble des industries où cette part est à 81,9 %.
La proportion de travailleurs de 55 ans et plus est de 13,9 %, soit moins élevée que dans l'ensemble de la main-d'uvre au Québec (21,9 %), alors qu'avec 26,1 % dans les services d'hébergement, leur proportion est plus importante que celle à l'échelle du Québec. C'est dans les services de restauration que les 55 ans et plus sont proportionnellement peu nombreux avec seulement 12,2 % de la main-d'uvre.
Dans le groupe des travailleurs âgés de 25 à 54 ans, le pourcentage est moins élevé (39,2 %) dans les services d'hébergement et de restauration, alors que ce groupe d'âge représente 64,9 % des travailleurs du Québec.
La main-d'uvre se compose presque essentiellement d'employés (93,7 %), les travailleurs autonomes étant peu présents (6,3 %), et leur part moindre que dans l'ensemble des industries de la province (11,5 %).
La main-d'uvre dans cette industrie est généralement peu scolarisée, en grande partie en raison de sa jeunesse. D'ailleurs, près du quart (23,4 %) de la main-d'uvre est sans diplôme d'études, ce qui est plus du double de la part observée dans l'ensemble de la main-d'uvre de la province (9,3 %). Le tiers des travailleurs (32,6 %) de l'industrie possèdent un diplôme d'études secondaires, une proportion encore une fois nettement supérieure à celle de l'ensemble des travailleurs (17,7 %). Cela s'explique par le fait que de nombreux travailleurs sont des jeunes encore aux études. Inversement, le poids des détenteurs d'un diplôme universitaire se situe à 11,8 %, comparativement à 31,7 % pour l'ensemble des industries.
De façon générale, les personnes qui travaillent dans les services d'hébergement possèdent un niveau de scolarité supérieur à celles qui travaillent dans les services de restauration. En effet, 54,4 % sont titulaires d'un certificat ou diplôme d'études postsecondaire ou d'un grade universitaire, comparativement à 42,5 % dans les services de restauration.
Principales professions
Les principales professions des services d'hébergement et de restauration sont spécifiques à cette industrie. Les professions de serveur au comptoir et d'aide de cuisine regroupent la plus importante part des emplois avec 23,4 %. Suivent les cuisiniers avec 16,6 % des emplois. Les directeurs de la restauration et des services alimentaires et les serveurs regroupent respectivement 15,2 % et 8,2 % des emplois. Les caissiers sont présents à 7,8 % dans la main-d'uvre des services d'hébergement et de restauration, mais se retrouvent surtout dans le commerce de détail.
TABLEAU 2 Principales professions du secteur
Profession | Emploi moyen 2021-2023 |
Part du secteur |
---|---|---|
65201 Serveurs/serveuses au comptoir, aides de cuisine et personnel de soutien assimilé | 44 080 | 23,4 % |
63200 Cuisiniers/cuisinières | 31 320 | 16,6 % |
60030 Directeurs/directrices de la restauration et des services alimentaires | 28 680 | 15,2 % |
65200 Serveurs/serveuses d'aliments et de boissons | 15 505 | 8,2 % |
65100 Caissiers/caissières | 14 780 | 7,8 % |
ÉVOLUTION RÉCENTE
Après plusieurs années de croissance où les services d'hébergement et de restauration ont profité d'une hausse continue du revenu disponible des ménages, l'industrie a affiché en 2020, dans la foulée de la pandémie et des mesures sanitaires, un déclin par rapport à l'année précédente d'environ 73 500 emplois (-28,3 %). Malgré une forte reprise ayant débuté en 2022, il reste toujours un déficit de 22 300 emplois (-8,6 %) pour revenir au niveau prépandémique.
Dans la restauration , les ventes ont poursuivi leur redressement en 2023, alors que le chiffre d'affaires du secteur a progressé de 13 %, et ce, malgré les défis liés au contexte économique et à l'inflation. Depuis la fin de la pandémie, tous les segments de la restauration ont connu une augmentation de leurs ventes, mais la restauration à service restreint a su bénéficier d'une tendance positive lui permettant d'augmenter de 37 % à 41 % sa part des ventes dans l'ensemble du secteur entre 2019 et 2023. En revanche, les restaurants à service complet ont vu leur part diminuer de 50 % à 47 % pendant la même période.
Une certaine substitution a pu être faite par la clientèle entre la restauration à service complet et la restauration rapide. D'ailleurs, plusieurs restaurants à service complet ont également développé leur service de cueillette et de livraison durant la pandémie et l'ont maintenu par la suite. Cependant, dans ce dernier cas, les coûts de souscription sont élevés et compte tenu des faibles marges bénéficiaires, ces frais peuvent affecter le seuil de rentabilité des restaurateurs.
Plusieurs tendances observées avant la pandémie se sont accentuées pendant la crise sanitaire, et devraient se poursuivre dans les années à venir. L'offre de prêt-à-manger et de prêt-à-cuisiner s'est développée, et a pu atteindre un volume de ventes suffisant pour générer des économies d'échelle. Pour certains restaurants, cela a même permis d'accroître la qualité et le contenu du menu offert en livraison ou en cueillette.
La restauration a accentué son passage en épicerie. Elle y était déjà présente, mais de plus en plus de restaurants offrent en vente au détail des produits vedettes utilisées dans leurs recettes ou des repas tirés de leur menu. Durant la pandémie, cette pratique a permis à plusieurs restaurateurs de demeurer en affaires, alors qu'avant il s'agissait d'une façon de prendre de l'expansion, de développer un autre segment de marché et d'augmenter la visibilité de l'entreprise.
Les services d'hébergement ont profité d'une succession de bonnes saisons touristiques jusqu'en 2019. Un peu plus de 60 % des visiteurs étrangers provenaient des États-Unis, cette proportion ayant diminué au fil des années avec la montée des clientèles en provenance de l'Europe et de l'Asie. Le tourisme d'affaires et de congrès a généré d'importantes retombées. Il prolonge la saison touristique et entraîne de l'achalandage pendant les périodes creuses.
Or la pandémie, avec la fermeture des frontières, la limitation des déplacements interrégionaux et le confinement qu'elle a entraînés, a mis fin à l'élan de l'industrie. Après la chute drastique de 2020, où les revenus d'exploitation des services d'hébergement ont atteint un creux historique (2,9 milliards de dollars), ceux-ci ont rapidement repris le chemin de la croissance en 2021, avec la demande refoulée et le retour des habitudes de voyage. Cette tendance s'est accélérée en 2022, permettant de dépasser le niveau de 2019 et même d'atteindre un sommet avec 4,9 milliards de dollars comme revenus. Cela s'explique toutefois en partie par les pressions inflationnistes qui ont fait augmenter le prix quotidien moyen de la location des chambres.
Bien que le taux d'occupation moyen des établissements soit en hausse à l'échelle de la province en 2023, il faut souligner que les régions touristiques de Montréal et Québec accusent toujours un retard par rapport au niveau de 2019, soit respectivement 2,1 points de pourcentage (pp) et 3,1 pp. Le fait que le tourisme d'affaires représente une part importante du marché touristique de ces régions et que ce créneau n'a toujours pas repris sa vigueur prépandémique pourrait expliquer cet écart.
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
PIB réel | 100 | 103 | 107 | 109 | 111 | 114 | 70 | 79 | 102 | 102 |
Heures travaillées | 100 | 105 | 107 | 111 | 114 | 122 | 69 | 80 | 100 | 100 |
Emploi | 100 | 104 | 106 | 105 | 104 | 98 | 70 | 68 | 89 | 89 |
* Les données sont exprimées sous forme d'indice où l'année 2014 = 100
PERSPECTIVES D'EMPLOI
Après avoir connu une croissance supérieure à l'ensemble des industries au cours de la période 2022-2023 du fait du rattrapage postpandémique, la hausse de l'emploi dans les services d'hébergement et de restauration devrait se poursuivre en début de prévision, mais ralentir par la suite.
Certains facteurs limiteront ainsi la croissance, notamment la conjoncture économique puisque les sorties aux restaurants et à l'hôtel reposent principalement sur les dépenses discrétionnaires des ménages. La forte inflation subie en 2022 et 2023 et le maintien des prix élevés, ainsi que la diminution du revenu disponible des ménages pourraient affecter la demande dans les services de restauration, les débits de boissons et les services d'hébergement.
Les difficultés de recrutement de la main-d'uvre demeurent également un enjeu, bien que le nombre de postes vacants soit moins nombreux qu'auparavant dans l'industrie. Les employeurs se sont adaptés en abolissant certains postes pour lesquels ils n'avaient reçu aucune candidature ou par souci d'économie.
De plus, l'afflux de l'immigration, permanente mais surtout temporaire a également aidé le secteur en faisant augmenter le bassin d'employés, engendrant, par le fait même, une concurrence accrue pour les postes disponibles. Bien que la situation se soit améliorée dans les grandes villes, il faut souligner que certaines régions plus éloignées sont toujours aux prises avec des difficultés de recrutement plus importantes.
La situation sur ce plan pourrait toutefois évoluer grandement alors que des mesures visant à resserrer les règles et critères d'admissibilité pour réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires occupant des emplois à bas salaire ont été annoncées par les gouvernements provincial et fédéral. Ces mesures toucheraient particulièrement la région de Montréal et possiblement d'autres régions métropolitaines mais pourrait favoriser le déplacement de certains de ces travailleurs déjà sur le territoire hors de ces régions.
La progression de l'emploi dépendra aussi du nombre de touristes d'agrément et d'affaires en provenance du Canada et des autres pays, et du nombre de travailleurs qui fréquenteront les restaurants et les bars. Dans son rapport annuel 2023, Destination Canada prévoit un retour des touristes internationaux au niveau de 2019 en 2025.
Pendant ce temps, les restaurateurs font face à une hausse des coûts d'exploitation. Dans ce contexte, les restaurants augmentent leurs prix, réduisent leurs menus et limitent leurs heures d'ouverture. Le nombre de faillites a d'ailleurs été en augmentation en 2023, due notamment à l'endettement accumulé pendant la crise sanitaire et à la réduction des marges de profit des restaurateurs. Plusieurs établissements qui avaient également bénéficiés de mesure de soutien par les gouvernements sous forme de prêt n'ont pas té en mesure de les rembourser, les amenant à déposer leur bilan.
La pandémie a eu un effet négatif sur la perception du travail dans l'industrie, en exposant l'absence de sécurité d'emploi, les faibles salaires et avantages, les heures de travail variables et le peu d'occasions de développement professionnel. Ces éléments commencent à influencer le sous-secteur de l'hôtellerie, alors qu'un front commun syndical milite pour améliorer les conditions de travail des membres, ce qui pourrait entrainer des perturbations à court terme, notamment des grèves ou des négociations prolongées.
Autres aspects importants
Certaines tendances déjà amorcées se sont poursuivies durant la pandémie et pourraient transformer les services d'hébergement dans le futur. On observe un désir de réduire son empreinte environnementale, d'établir des liens avec les lieux visités et de soutenir les économies locales. Le télétravail s'effectue à domicile, mais aussi, dans une moindre mesure, d'une multitude d'endroits, dont les restaurants et les destinations de vacances. Les télétravailleurs pourraient devenir un nouveau segment de visiteurs.
Aussi, le virage numérique s'accélérera dans le secteur des services d'hébergement, que ce soit pour les réservations, la stratégie de marketing et de vente, ou un concept de voyages sans contact limitant les contacts humains au cours du séjour dans un établissement d'hébergement. Le comportement de la clientèle s'est également transformé avec les années. Elle effectue couramment ses réservations en ligne et renonce volontiers à des services pour obtenir un meilleur prix ou un emplacement optimal.
Les jeunes générations ont des valeurs différentes en matière de consommation auxquelles le tourisme n'échappe pas. L'industrie a réagi avec beaucoup d'investissements pour améliorer les installations en fonction des nouveaux goûts, exploiter les nouvelles tendances de consommation et s'approprier les technologies mobiles. De plus, la concurrence exercée par les plates-formes similaires à Airbnb, proposant de l'hébergement touristique collaboratif, ont incité de nombreux hôteliers à innover et à proposer des alternatives pour rester compétitifs.
En conclusion, plusieurs facteurs pourraient amoindrir les perspectives de croissance de l'emploi dans l'industrie. Ces facteurs incluent la vigueur de la reprise du tourisme international d'affaires et d'agréments, l'impact de l'inflation et des taux d'intérêt élevés sur le revenu disponible des ménages et sur la rentabilité des établissements d'hébergement et de restauration, le contexte économique mondial, les nouvelles tendances de même que les difficultés de recrutement et de rétention de la main-d'uvre.
POUR PLUS D'INFORMATION
Les auteurs ont pris un soin particulier à rédiger ce document en fondant leurs recherches sur des informations sur le marché du travail qui étaient exactes et pertinentes au moment de la publication. Le marché du travail étant en évolution constante, les données fournies peuvent avoir changé depuis la publication de ce document. Nous encourageons les lecteurs à consulter d'autres sources pour obtenir des renseignements supplémentaires sur l'économie et le marché du travail locaux. Les renseignements présentés dans ce document ne reflètent pas nécessairement les politiques officielles d'Emploi et Développement social Canada.
Préparé par : Direction de l'analyse du marché du travail, Service Canada, Québec. Pour de plus amples informations, veuillez communiquer avec l'équipe de l'IMT
ANNEXE
TABLEAU A1
Répartition géographique de l'emploi et perspectives d'emploi au Québec, moyenne 2021-2023
Services d'hébergement et de restauration | |||
---|---|---|---|
Région | Part de l'emploi au Québec |
Part de l'emploi dans la région |
TCAM* |
Ensemble du QUÉBEC | 100,0 % | 4,7 % | 8,4 % |
Abitibi-Témiscamingue | 1,3 % | 3,6 % | 2,6 % |
Bas-Saint-Laurent | 2,0 % | 4,7 % | 15,6 % |
Capitale-Nationale | 10,1 % | 5,3 % | 15,2 % |
Centre-du-Québec | 2,4 % | 3,9 % | –3,0 % |
Chaudière-Appalaches | 4,6 % | 4,2 % | 11,6 % |
Côte-Nord / Nord-du-Québec | 1,0 % | 4,1 % | –6,2 % |
Estrie | 3,5 % | 4,5 % | 7,4 % |
Gaspésie–Les-Îles | 0,9 % | 5,4 % | 2,8 % |
Lanaudière | 5,5 % | 4,2 % | 11,9 % |
Laurentides | 7,5 % | 4,7 % | 0,1 % |
Mauricie | 3,4 % | 5,9 % | 13,1 % |
Montérégie | 18,2 % | 4,5 % | 9,9 % |
Outaouais | 4,4 % | 4,4 % | 14,1 % |
Saguenay–Lac-Saint-Jean | 3,2 % | 5,3 % | 8,5 % |
Montréal(région métropolitaine) | 54,8 % | 4,8 % | 8,8 % |
* Taux de croissance annuel moyen des trois dernières années.
TABLEAU A2
Caractéristiques de la main-d'uvre au Québec, moyenne 2021-2023
Services d'hébergement et de restauration | |||
---|---|---|---|
Caractéristique | Volume | Part dans le secteur | Part dans l'ensemble des secteurs |
Emploi total | 207 400 | 100 0% | 100,0 % |
Hommes | 98 600 | 47 5% | 52,5 % |
Femmes | 108 900 | 52 5% | 47,5 % |
15-24 ans | 97 200 | 46 9% | 13,2 % |
25-54 ans | 81 400 | 39 2% | 64,9 % |
55 ans et plus | 28 800 | 13 9% | 21,9 % |
Emploi à temps plein | 100 300 | 48 4% | 81,9 % |
Emploi à temps partiel | 107 100 | 51 6% | 18,1 % |
Employé | 194 300 | 93 7% | 88,5 % |
Travailleur autonome | 13 200 | 6 3% | 11,5 % |
Aucun diplôme | 48 600 | 23 4% | 9,3 % |
Diplôme d'études secondaires | 67 500 | 32 6% | 17,7 % |
Certificat ou diplôme d'études postsecondaires | 66 700 | 32 2% | 41,2 % |
Grade universitaire | 24 500 | 11 8% | 31,7 % |
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