Construction
Code SCIAN 23Région atlantique 2024
FAITS SAILLANTS
- Le secteur de la construction est principalement stimulé par les investissements dans les infrastructures et les projets commerciaux, ainsi que par la demande en logements. L’emploi est réparti uniformément entre les provinces de l’Atlantique
- La main d'oeuvre du secteur est plus âgée, à prédominance masculine et affiche des taux élevés de travail indépendant. En 2023, les aides de soutien des métiers et les ouvriers en construction représentaient la plus grande part des travailleurs par profession, soit 9,2 % du total.
- La forte croissance démographique a entraîné une augmentation de la demande de travaux de construction résidentielle. Cependant, les travailleurs se font rares en raison du vieillissement de la population active et d’un faible taux de remplacement. L’industrie compte un nombre élevé de postes vacants.
- La forte demande de projets de construction devrait se poursuivre au cours des trois prochaines années, bien que la croissance générale de l’emploi au cours de cette période soit limitée par une pénurie de travailleurs qualifiés.
À PROPOS DE L'INDUSTRIE
Composition et importance du secteur
L’emploi dans le secteur de la construction est principalement stimulé par les investissements dans les infrastructures et les projets commerciaux, ainsi que par la demande en logements. Les travaux de rénovation et d’entretien y jouent également un rôle. Les entrepreneurs spécialisés représentent de loin la plus grande part de la population active de cette industrie, soit 53 %. Cette sous-industrie comprend les entrepreneurs en maçonnerie, en électricité et en peinture qui travaillent en sous-traitance sur des bâtiments et des structures. La construction de bâtiments représente la deuxième part la plus importante, avec 35 %, et englobe tant les bâtiments résidentiels que les non-résidentiels. La construction lourde et de génie civil représente la plus petite part de l’emploi dans l’industrie, avec 12 %, et se compose de la construction de routes, d’infrastructures publiques et de travaux de terrassement.
Par rapport au reste du pays, l’industrie est proportionnellement représentée, avec 8,0 % de l’emploi total au Canada atlantique provenant de l’industrie de la construction, comparativement à 7,8 % à l’échelle nationale.
Le PIB réel a augmenté de 1,2 % dans les provinces de l’Atlantique entre 2022 et 2023, avec une hausse à Terre-Neuve-et-Labradaugmentéor (T.-N.-L.) et une baisse dans les provinces maritimes. Toutefois, au cours des dix dernières années, le PIB réel a dans les provinces maritimes, tandis qu’il a diminué à T.-N.-L. À l’échelle nationale, le PIB réel a diminué de 1,5 % entre 2022 et 2023.
Entrepreneurs spécialisés | Construction de båtiments | Travaux de génie civil | |
---|---|---|---|
53 % | 35 % | 12 % |
Répartition géographique de l’emploi
L’industrie de la construction est importante puisqu’elle représente 8,0 % de tous les emplois dans la région de l’Atlantique. L’industrie a perdu de son ampleur au cours de l’année écoulée, sa part dans l’emploi total ayant légèrement diminué, passant de 8,3 % en 2022. Ceci est principalement dû à une diminution de 1,0 point de pourcentage en Nouvelle-Écosse (N.-É.)
L’emploi dans la construction résidentielle a augmenté en 2023, grâce à une forte croissance démographique dans la région. L’emploi a également bénéficié d’importants investissements dans la construction non résidentielle, notamment à T.-N.-L.
Emploi par province
Emploi 2022 | Part de l'industrie (%) | |
---|---|---|
Canada atlantique | 96 300 | 8,0 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 19 500 | 8,2 % |
Île-du-Prince-Édouard | 7 600 | 8,5 % |
Nouvelle-Écosse | 38 300 | 7,7 % |
Nouveau-Brunswick | 30 900 | 8,0 % |
MAIN-D'OEUVRE
Caractéristiques de la main-d'oeuvre
La main-d'oeuvre de la construction du Canada atlantique est plus âgée que la moyenne. En 2023, les salariés âgés de 55 ans et plus représentaient 25,5 % des effectifs, contre 23,4 % pour l’ensemble des industries, tandis que les jeunes occupaient une part plus faible (11,7 % contre 13,4 %). L’écart entre les parts d’emploi de ces deux groupes d’âge s’est réduit en raison d’un nombre important de départs à la retraite parmi les travailleurs âgés et d’efforts accrus de recrutement ciblant les jeunes.
Le taux d’emploi des hommes dans la construction (88,6 %) est beaucoup plus élevé que celui observé dans l’ensemble des industries (50,7 %). L’écart entre les sexes sur le plan de l’emploi persiste en dépit des nombreuses initiatives proposées dans les écoles secondaires et les établissements d’enseignement supérieur, visant à recruter et à former des femmes.
La proportion de travailleurs de la construction sans diplôme postsecondaire (12,2 %), ainsi que ceux ayant un certificat ou un diplôme postsecondaire non universitaire (54,3 %) est considérablement plus élevée que la moyenne (7,6 % et 38,4 % respectivement). Le taux de travailleurs de la construction possédant une formation universitaire est nettement inférieur à la moyenne (8,6 % contre 30,4 %). Cela s’explique par le fait que la formation pour les emplois qualifiés dans la construction est spécifique et proposée par des collèges communautaires ou des stages d’apprentissage, avec des exigences de formation plus faibles pour les ouvriers débutants.
Principales professions
Les aides de soutien des métiers et les ouvriers en construction représentaient la plus grande part des travailleurs par profession, en 2023. Venaient ensuite les charpentiers, les gestionnaires en construction et rénovation résidentielles, les électriciens et les conducteurs d’équipement lourd.
La plupart de ces professions exigent une formation en cours d’emploi, plusieurs années d’apprentissage et/ou un certificat de qualification professionnelle. Les normes du Sceau rouge et du Leadership in Energy and Environmental Design sont un atout pour plusieurs de ces professions. Ces métiers sont généralement exercés par des entreprises de construction, des entrepreneurs, ou peuvent être exercés à titre indépendant.
La part des charpentiers a diminué au cours des dix dernières années, passant de 10,6 % en 2013 à 9,1 % en 2023. Ce déclin est principalement dû aux départs à la retraite d’ouvriers qualifiés. Par ailleurs, le nombre de gestionnaires en construction et rénovation résidentielles a augmenté au cours des 10 dernières années, passant de 5,7 % à 7,0 %. Cette évolution est probablement due à l’importance accrue accordée à la construction résidentielle dans toute la région. Les autres professions principales restent largement inchangées entre 2013 et 2023, avec des différences allant de -0,3 % à 0,2 %.
5 plus importantes professions
Emploi 2023 | Part de l'industrie (%) | |
---|---|---|
Aides de soutien des métiers et manoeuvres en construction | 8 900 | 9,2 % |
Charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières | 8 750 | 9,1 % |
Gestionnaires en construction et rénovation domiciliaire | 6 775 | 7,0 % |
Électriciens/électriciennes (sauf électriciens industriels/électriciennes industrielles et de réseaux électriques) | 6 525 | 6,8 % |
Conducteurs/conductrices d'équipement lourd | 4 500 | 4,7 % |
HISTOIRE RÉCENTE
L’emploi dans la construction a diminué de 1 000 dans l’ensemble de la région entre 2022 et 2023, une baisse de 4 000 emplois en N.-É. compensant les augmentations dans les trois autres provinces. La baisse est faible par rapport à la taille de la main-d’oeuvre , qui reste bien supérieure aux niveaux affichés avant la pandémie. Parmi les grands projets ayant soutenu l’emploi dans la région, figurent la mine de Voisey’s Bay à T.-N.-L., l’installation BioAccelerator à l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), l’agrandissement de l’infirmerie de Halifax en N.-É. et le projet de développement du quai Fundy au Nouveau-Brunswick (N.-B.).
Selon Statistique Canada (tableau 17-10-0008 -01), la région a connu une forte croissance démographique entre 2021-2022 et 2022-2023, grâce à l’immigration (31 800), à la migration interprovinciale (17 600) et aux résidents non permanents (31 000). Au cours de la dernière décennie, l’immigration et le solde migratoire interprovincial ont quadruplé. Alors que la migration interprovinciale a toujours freiné la croissance de la population, elle est récemment devenue un facteur important de son augmentation. Le nombre net de résidents non permanents a été multiplié par près de 30 au cours de la dernière décennie, en raison de l’augmentation du nombre de réfugiés et de travailleurs étrangers dans la région.
En raison de ces gains démographiques, la demande de logements dans le Canada atlantique a explosé ces dernières années, le nombre de mises en chantier passant d’environ 8 000 à 14 000 au cours de la décennie 2014-2023 (soit une croissance d’environ 75 %). Cette tendance devrait se poursuivre, compte tenu de la croissance persistante de la population observée dans la région au cours des dernières années. T.-N.-L. est la seule province à connaître un déclin entre 2014 et 2023 (-53,8 %), tandis que les provinces maritimes ont toutes connu une croissance substantielle, le N.-B. augmentant de 99,8 %, l’Î.-P.-É. de 122,9 % et la N.-É. de 134,3 %. Sans surprise, cette tendance coïncide avec la croissance de la population entre 2014 et 2023 (Statistique Canada, tableau 17-10-0005 -01), puisque T.-N.-L. n’a augmenté que de 2,0 %, tandis que le N.-B. a progressé de 10,0 %, la N.-É. de 12,9 % et l’Î.-P.-É. a fait un bond de 20,6 %. Les mises en chantier sont actuellement à leur plus haut niveau jamais atteint au premier trimestre 2024 pour l’Î.-P.-É., la N.-É. et le N.-B.
Les récents programmes gouvernementaux ont réussi à créer davantage de projets de construction résidentielle régionale. Parmi ceux qui se démarquent figurent le Fonds pour accélérer la construction de logements et l’Initiative pour la création rapide de logements proposés par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), qui visent tous deux à accroître rapidement l’offre de logements dans la région.
Le nombre de postes vacants a diminué dans l’ensemble de la région. Entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024, le taux de postes à pourvoir est passé de 7,2 % à 6,7 % à l’Î.-P.-É., de 6,7 % à 3,4 % en N.-É. et de 5,1 % à 3,5 % au N.-B. Les données pour T.‑N.‑L concernant le premier trimestre 2024 n’étaient pas disponibles, mais suivaient une tendance similaire lors des trimestres précédents. Malgré la tendance à la baisse, le nombre d’emplois vacants reste élevé dans toute la région, comparé aux niveaux historiques. La demande toujours élevée de projets de construction résidentiels et non résidentiels a largement contribué à la pénurie de travailleurs. Le vieillissement de la main d’oeuvre en est un autre facteur important. Selon le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024 de ConstruForce Canada, 23,0 % de la main d’oeuvre actuelle du secteur de la construction du Canada atlantique devrait prendre sa retraite au cours des dix prochaines années.
La pénurie de travailleurs s’est principalement traduite par un manque de mentors et d’éducateurs disponibles pour soutenir la formation des nouveaux arrivants dans l’industrie. Les employés expérimentés disposent souvent de connaissances précieuses à transmettre aux nouveaux salariés. Cependant, l’abondance de travailleurs non qualifiés a conduit de nombreux cadres supérieurs de chantiers à consacrer beaucoup de temps à l’encadrement plutôt qu’au travail, retardant ainsi les projets. Le fait de devoir choisir entre le respect des délais et la formation du personnel a engendré beaucoup de stress chez les travailleurs expérimentés. Il est également difficile de trouver des formateurs en raison de l’écart salarial entre l’enseignement et le travail dans l’industrie.
Compte tenu de ces enjeux, les employeurs ont mis en place diverses stratégies de recrutement et de maintien en poste. L’attraction de talents internationaux a été l’un des principaux leviers utilisés pour atténuer la pénurie de personnel. Alors que l’immigration a été bénéfique pour l’industrie, les problèmes d’évaluation et de reconnaissance des titres de compétences ont entraîné des retards dans le processus d’immigration. Les initiatives de recrutement ont également visé à attirer des groupes sous-représentés tels que les femmes, les personnes issues de la diversité des genres, les peuples autochtones, les personnes en situation de handicap, les jeunes à risque, les ex-détenus, etc. Par ailleurs, la stigmatisation des métiers, les problèmes linguistiques et le manque de logements pour les travailleurs ont nui au succès du recrutement.
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Emplois | 92 771 | 88 500 | 85 604 | 82 396 | 81 292 | 85 625 | 80 313 | 82 000 | 97 333 | 96 333 |
Source: Statistique Canada, Enquête sur la population active
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Emplois | 7 962 | 8 075 | 7 559 | 8 619 | 9 299 | 10 103 | 10 351 | 12 085 | 13 091 | 13 823 |
Source: Statistique Canada ,Tableau 34-10-0135-01
PERSPECTIVES
Entre 2024 et 2026, l’emploi dans le secteur de la construction devrait augmenter de 2,6 % à T.-N.-L., de 5,7 % à l’Î.-P.-É., de 2,3 % à la N.-É. et de 2,0 % au N.-B. Les taux de croissance pour chaque province sont supérieurs à la moyenne de toutes les industries et sont presque deux fois plus élevés à l’Î.-P.-É.
L’emploi sera également stimulé par une demande massive de nouveaux logements, car, selon la SCHL, le nombre de logements construits chaque année est encore bien inférieur à celui nécessaire. En outre, le nombre de travaux de réparation est susceptible d’augmenter au cours des trois prochaines années en raison de la multiplication des phénomènes météorologiques violents tels que les feux de forêt et les inondations.
Le vieillissement de la population active et l’importante pénurie de travailleurs qualifiés seront les principaux obstacles à la croissance de l’emploi dans la région. Parmi les autres éléments figurent les taux d’intérêt élevés et les attentes salariales croissantes des travailleurs. Les emplois dans la construction verte, la diversification de la population active et la forte demande de nouveaux projets de construction constituent des opportunités de croissance pour l’industrie.
Les grands projets à venir dans la région comprennent le projet West White Rose à T.-N.-L., l’école de médecine de l’UPEI à l’Î.-P.-É., l’aménagement Parks of Lake Charles en N.-É. et le Centre d’entreprise des sciences de l’Atlantique au N.-B. Les projets potentiels dans le secteur de l’hydrogène pourraient conduire à une croissance significative de l’emploi en 2026.
T.-N.-L. | Î.-P.-É. | N.-É. | N.-B. | Atl. | |
---|---|---|---|---|---|
Construction | 2.6 % | 5.7 % | 2.3 % | 2.0 % | 2.5 % |
Toutes les industries | 1.1 % | 3.1 % | 2.1 % | 1.4 % | 1.7 % |
Remarque : Les auteurs ont pris un soin particulier à rédiger ce document en fondant leurs recherches sur des informations sur le marché du travail qui étaient exactes et pertinentes au moment de la publication. Le marché du travail étant en évolution constante, les données fournies peuvent avoir changé depuis la publication de ce document. Nous encourageons les lecteurs à consulter d’autres sources pour obtenir des renseignements supplémentaires sur l’économie et le marché du travail locaux. Les renseignements présentés dans ce document ne reflètent pas nécessairement les politiques officielles d’Emploi et Développement social Canada.
L'analyse ayant servi à l'élaboration de ce rapport a été finalisée en juillet 2024
Préparé par : Direction de l'analyse du marché du travail, Service Canada, région de l'Atlantique
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec nous au : ATL-LMI-IMT-GD@servicecanada.gc.caANNEXE
PIB réel (2023) et emploi (2023) au Canada atlantique
PIB réel (2023) et emploi (2023) au Canada atlantique | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Construction |
Toutes les industries |
|||||
Nombre |
Pourcentage du total (%) |
TCAM (%)* |
Nombre | Pourcentage du total (%) |
TCAM (%)* |
|
PIB réel (M$) | 7 953,2 $ | 100,0 % | -0,3 % | 114 774,4 $ | 100,0 % | 0,9 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 2 365,8 $ | 29,7 % | -5,3 % | 28 950,2 $ | 25,2 % | -0,5% |
Île-du-Prince-Édouard | 514,6 $ | 6,5 % | 5,7 % | 7 267,1 $ | 6,3 % | 2,5 % |
Nouvelle-Écosse | 2 854,4 $ | 35,9 % | 3,6 % | 43 765,1 $ | 38,1 % | 1,5 % |
Nouveau-Brunswick | 2 218,4 $ | 27,9 % | 1,8 % | 34 792,0 $ | 30,3 % | 1,1 % |
Emploi (milliers) |
96,3 | 100,0 % | 0,4 % | 1 210,0 | 100,0 % | 0,8 % |
Hommes |
85,3 | 88,6 % | 0,3 % | 613,0 | 50,7 % | 0,8 % |
Femmes |
11,0 | 11,4 % | 1,3 % | 597,0 | 49,3 % | 0,8 % |
15 à 24 ans |
11,2 | 11,7 % | 1,9 % | 161,8 | 13,4 % | 0,8 % |
25 à 54 ans |
60,5 | 62,8 % | -0,3 % | 765,4 | 63,3 % | 0,5 % |
55 ans et plus |
24,6 | 25,5 % | 1,6 % | 282,7 | 23,4 % | 1,6 % |
Travaillait à temps plein |
90,1 | 93,6 % | 0,3 % | 1 015,6 | 83,9 % | 0,9 % |
Travaillait à temps partiel |
6,2 | 6,5 % | 1,8 % | 194,4 | 16,1 % | 0,2 % |
Travailleurs autonomes |
19,8 | 20,5 % | 1,0 % | 124,5 | 10,3 % | -0,7 % |
Employés |
76,6 | 79,5 % | 0,2 % | 1 085,4 | 89,7 % | 1,0 % |
Emploi permanent |
60,7 | 63,0 % | 2,6 % | 923,3 | 76,3 % | 1,4 % |
Emploi temporaire |
15,8 | 16,4 % | -5,6 % | 162,1 | 13,4 % | -1,1 % |
Sans diplôme d'études secondaire |
11,7 | 12,2 % | -2,1 % | 92,1 | 7,6 % | -2,6 % |
Diplôme d'études secondaires |
24,0 | 24,9 % | -0,4 % | 284,9 | 23,5 % | -0,4 % |
Cert. ou diplôme postsecondaire |
52,3 | 54,3 % | 1,0 % | 465,0 | 38,4 % | 0,6 % |
Grade universitaire | 8,3 | 8,6 % | 3,5 % | 367,9 | 30,4 % | 3,3 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 19,5 | 20,3 % | -1,7 % | 236,8 | 19,6 % | -0,1 % |
Île-du-Prince-Édouard | 7,6 | 7,9 % | 2,7 % | 89,0 | 7,4 % | 2,0 % |
Nouvelle-Écosse | 38,3 | 39,8 % | 0,9 % | 497,8 | 41,1 % | 1,1 % |
Nouveau-Brunswick | 30,9 | 32,1 % | 0,7 % | 386,5 | 31,9 % | 0,8 % |
* Taux de croissance annuel moyen selon les données disponibles des dix dernières années (PIB 2014-23 et emploi 2014-23)
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