Veuillez noter que les profils de compétences essentielles n’ont pas été mis à jour pour refléter le passage au modèle des Compétences pour réussir et à la version de 2021 de la Classification nationale des professions (CNP). Pour obtenir des renseignements plus à jour sur les compétences requises pour différentes professions, visitez le site Web du Système d’information sur les professions et les compétences (SIPeC).
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Profil de compétences essentielles
Ce profil contient une liste d’exemples de tâches qui illustrent la façon dont chacune des 9 compétences essentielles est généralement utilisée par la majorité des travailleurs dans cette profession. Les niveaux de complexité évalués varient de 1 (tâche de base) à 5 (tâche avancée).
Professionnels/professionnelles des sciences forestières(2122)
Les professionnels des sciences forestières dirigent des travaux de recherche, élaborent des plans et administrent et dirigent des programmes reliés à la gestion et à lexploitation des ressources forestières. Ils travaillent dans le secteur forestier, pour les gouvernements fédéral et provinciaux, des entreprises dexperts-conseils, des établissements denseignement et autres industries, ou ils peuvent être des travailleurs autonomes.
Lecture Aide - Lecture
- Lire de courtes inscriptions sur les étiquettes de produits et du matériel. Par exemple, les forestiers urbains lisent des instructions de plantation sur les étiquettes des arbres exotiques qu'ils doivent planter. (1)
- Lire des courriels et des notes de service. Par exemple, les forestiers-conseils lisent des courriels envoyés par des associations professionnelles de forestiers au sujet de nouvelles pratiques de gestion forestière. Les ingénieurs forestiers lisent des notes de service dans lesquelles leur superviseur décrit les changements apportés aux pratiques de coupe forestière, aux prix des produits du bois et aux contrôles législatifs. (2)
- Lire de courtes inscriptions dans des carnets de terrain et des formulaires. Par exemple, les forestiers spécialistes des opérations lisent au sujet des infestations d'insectes dans les notes de terrain des forestiers spécialistes en recherche et du personnel chargé de la lutte contre les parasites forestiers. Les forestiers-conseils lisent des sections de demandes de permis d'exploitation forestière sur les terres publiques. (2)
- Lire des articles dans des journaux et des bulletins publiés par des organismes de gérance forestière. Par exemple, les forestiers spécialistes des opérations lisent des éditoriaux sur les variations de la demande des marchés du bois. Les experts-forestiers chargés de l'inventaire lisent des articles dans des bulletins mensuels diffusés par l'Inventaire forestier national pour se renseigner au sujet de la préservation des espèces d'arbres indigènes au Canada. (2)
- Lire des rapports. Par exemple, les forestiers spécialistes des opérations lisent des rapports d'inventaire forestier rédigés par d'autres forestiers pour se renseigner sur les blocs de coupe ainsi que les types et le nombre d'arbres dans chacun des blocs. Les forestiers spécialistes de projets lisent des rapports de recherche sur les parasites forestiers, tel le dendroctone du pin ponderosa, afin de comprendre les effets négatifs à long terme des infestations sur les précieux peuplements forestiers. (3)
- Lire des articles dans des revues pour tenir à jour et accroître ses connaissances sur la gestion forestière, les techniques d'exploitation forestière et les initiatives de recherche sur les forêts. Par exemple, les forestiers spécialistes en recherche lisent des articles dans le «Canadian Journal of Forestry» qui décrivent des projets de recherche nationaux. Les forestiers-conseils lisent des articles dans «The Forestry Chronicle» pour connaître les techniques de gestion forestière et obtenir des renseignements généraux sur les types d'appareils de mesure dont ils peuvent disposer. (3)
- Lire, s'il y a lieu, des contrats et des ententes de services. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets qui supervisent des projets d'exploitation forestière lisent des contrats conclus entre des propriétaires fonciers et des entrepreneurs en exploitation forestière pour cerner les travaux qui doivent être exécutés, les calendriers d'exécution et les responsabilités des deux parties. (3)
- Lire des manuels de politiques et de procédures. Par exemple, les forestiers de district lisent, au début des nouveaux projets de coupe forestière, des manuels de politiques provinciales en matière de foresterie et des manuels de procédures de sociétés forestières pour comprendre certaines pratiques que les entrepreneurs doivent adopter. (3)
- Lire des lois provinciales et fédérales et divers règlements pour s'assurer de la conformité de leur travail. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets lisent la «Loi sur les forêts» pour connaître les restrictions en matière d'exploitation forestière sur les terres publiques. Les forestiers-conseils lisent le «Forest Renewal Program Regulations» pour s'assurer que leurs services de gestion sont des dépenses admissibles. (4)
Utilisation de documents Aide - Utilisation de documents
- Trouver des données dans des listes. Consulter, par exemple, des listes d'entrepreneurs en exploitation forestière qui travaillent sur des projets d'exploitation forestière pour obtenir le nom des entrepreneurs et leurs coordonnées. (2)
- Inscrire des données dans des formulaires. Remplir, par exemple, des formulaires, telles les demandes de tenure des terres publiques, en cochant des cases pour indiquer les durées d'occupation des terres demandées, écrire de brèves descriptions sur les terres et fournir des explications sur les intérêts de leur employeur concernant l'utilisation des terres publiques. (2)
- Obtenir des données à partir de photographies et d'autres images. Examiner, par exemple, des photographies aériennes et des images satellites pour trouver des caractéristiques géographiques et obtenir des coordonnées du système mondial de localisation. (2)
- Trouver des données dans des formulaires remplis. Examiner, par exemple, des cartes de terrain pour revoir les observations précédentes sur les blocs de coupe et trouver des coordonnées du système mondial de localisation ainsi que des élévations consignées durant les inventaires forestiers. (2)
- Trouver des données dans des calendriers et des tableaux. Examiner, par exemple, des calendriers de projets pour repérer les dates limites que les entrepreneurs en exploitation forestière et en reboisement doivent respecter de même que connaître les tâches qui n'ont pas encore été terminées. Consulter des listes de personnel qui énumèrent le nom des collègues faisant partie de leur organisation. Examiner des listes d'entrepreneurs en exploitation forestière pour trouver leur nom ainsi que leurs domaines d'expertise et de responsabilités. (2)
- Trouver et interpréter des données dans des graphiques et des diagrammes. Par exemple, les surintendants de la foresterie examinent des graphiques qui indiquent les prix futurs pour les produits en bois et les produits forestiers dans divers pays, régions et zones d'échange internationales. Les forestiers spécialistes de projets interprètent des diagrammes à barres dans des rapports d'inventaire forestier pour repérer le nombre d'espèces d'arbres dans des blocs de coupe et des aires de plantation, le nombre d'arbres de chaque espèce, les divers diamètres et hauteurs des arbres ainsi que le nombre d'arbres morts ou en décomposition. (3)
- Interpréter et trouver des dimensions dans des dessins à l'échelle. Interpréter, par exemple, des données dans des cartes topographiques détaillées de plantations pour déterminer la longueur, la largeur et l'emplacement des routes d'accès. Superposer, au besoin, les nouvelles routes d'accès aux cartes. (3)
Rédaction Aide - Rédaction
- Écrire de courtes inscriptions dans des formulaires. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets écrivent de courtes entrées dans les formulaires de demande d'exploitation forestière sur les terres publiques. Écrire des commentaires et des observations dans des carnets de terrain au moment de visiter les plantations et les blocs de coupe. (2)
- Écrire des courriels à des collègues, à des superviseurs, à des entrepreneurs en foresterie et à des clients. Écrire, par exemple, des courriels à des entrepreneurs en exploitation forestière et en camionnage pour demander de l'information sur la tarification. (2)
- Écrire des lettres. Écrire, par exemple, des lettres à des représentants du gouvernement et à des propriétaires fonciers pour demander des autorisations d'exploitation forestière. Se référer aux ententes et aux contrats existants. (3)
- Rédiger des rapports. Par exemple, les forestiers de district rédigent des rapports de recherche pour décrire les recherches portant sur le traitement et la prévention contre les parasites forestiers tels que le dendroctone du pin ponderosa. Ils décrivent, dans ces rapports, les méthodes de recherche et présentent les résultats de recherche. Ils offrent, s'il y a lieu, des évaluations relatives aux méthodes actuelles de récupération du bois et font des recommandations sur les mesures de lutte biologique et chimique pour prévenir des pertes additionnelles. (3)
- Rédiger des plans de gestion forestière et de plantation. Par exemple, les forestiers-conseils rédigent des plans de gestion forestière détaillés qui présentent les résultats des évaluations forestières initiales, décrivent les pratiques actuelles en matière de gestion forestière et recommandent des options pour le développement futur. Ils présentent, dans ces plans, des données sur les marchés actuels des produits forestiers, recommandent des pratiques de gestion et extrapolent les revenus à venir. (4)
Calcul Aide - Calcul
Calculs monétaires- Calculer et vérifier, au besoin, le montant des factures. Par exemple, les conseillers en foresterie indépendants calculent des montants pour leurs services qu'ils indiquent sur des factures. Ils calculent des frais pour des services professionnels selon des taux horaires et quotidiens. Ils ajoutent des montants pour la location du matériel, les fournitures et d'autres dépenses. Ils calculent les taxes, les frais supplémentaires et d'autres dépenses. Les forestiers spécialistes de projets vérifient, s'il y a lieu, les frais des entreprises d'exploitation forestière par hélicoptère ou de photographie aérienne avant d'approuver les factures aux fins de paiement. (3)
- Élaborer des propositions financières pour les opérations forestières. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets proposent des budgets de projets qui détaillent les coûts et les revenus associés aux opérations d'exploitation forestière. Ils calculent les coûts de la main-d¿¿uvre et de la sous-traitance. Ils calculent des rendements et des revenus selon les prix d'une gamme de produits de base. (3)
- Établir, s'il y a lieu, des calendriers pour des projets forestiers. Par exemple, les forestiers de district et les forestiers-conseils établissent des calendriers pour de gros projets d'exploitation forestière et de plantation. Ils proposent des calendriers pour la publication des soumissions, l'embauche d'entrepreneurs en exploitation forestière, le développement de l'infrastructure, l'inventaire des blocs de coupe, l'exploitation forestière de ces blocs et la plantation de semis d'arbres. (3)
- Dresser, vérifier et revoir, au besoin, des budgets pour des projets forestiers. Par exemple, les forestiers-conseils dressent des budgets pour des projets forestiers. Ils vérifient les budgets des projets, repèrent les tendances et gèrent les rentrées de fonds. Les forestiers spécialistes de projets examinent les rapports de dépenses normales relatives aux projets et les bilans pour s'assurer de respecter les restrictions budgétaires des projets. (3)
- Mesurer des propriétés physiques en utilisant des outils de mesure courants. Utiliser, par exemple, des rubans à mesurer pour mesurer la circonférence des arbres et déterminer la longueur des arbres tombés. (1)
- Calculer des distances en utilisant les mesures des dessins à l'échelle et des cartes. Prendre, par exemple, les mesures indiquées sur les cartes et les photographies aériennes pour déterminer la longueur, la largeur et l'emplacement des cours d'eau et des routes d'accès. (2)
- Calculer la superficie des sites forestiers. Analyser, par exemple, les plantations dans des sections plus petites et additionner ces superficies pour déterminer la superficie totale. (3)
- Calculer des quantités de matières. Calculer, par exemple, des quantités de matières qui doivent être déplacées pour construire des chemins forestiers sur les flancs de montagne. Calculer le nombre d'arbres dans des plantations et des blocs de coupe proposés durant les inventaires forestiers. (3)
- Recueillir des données et produire des statistiques pour décrire des sites forestiers. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets calculent le nombre moyen d'arbres par bloc de coupe en utilisant les données provenant des rapports d'inventaire forestier. Ils consignent le nombre d'arbres tombés ou décomposés dans des blocs de coupe et des plantations pour déterminer si les pertes d'arbres seront supérieures à celles recommandées dans les normes en matière d'exploitation forestière. (3)
- Estimer le temps requis pour exécuter des tâches. Estimer, par exemple, le temps nécessaire aux sous-traitants pour récolter des blocs de coupe. Ajouter du temps supplémentaire pour tenir compte des terrains accidentés, des mauvaises conditions météorologiques et des équipes inexpérimentées. (2)
- Estimer des volumes ligneux dans des sites forestiers. Estimer, par exemple, des volumes ligneux lorsqu'il s'agit de récolter des blocs de coupe. Prendre en considération le nombre et les types d'arbres ainsi que leur qualité. (2)
Communication verbale Aide - Communication verbale
- Discuter des travaux en cours avec des collègues. Discuter, par exemple, avec des travailleurs sylvicoles et des planteurs de semis pour se renseigner sur l'état d'avancement des travaux. Demander aux chefs des équipes d'abattage les dates de fin prévues et se renseigner sur les conditions de travail. (2)
- Discuter des opérations forestières avec les superviseurs, les gestionnaires et les clients. Demander, par exemple, aux superviseurs et aux gestionnaires des directives, des instructions et des détails concernant les projets d'exploitation forestière et de gestion des plantations. Discuter avec les clients des solutions relatives aux insuffisances budgétaires et aux échéances non respectées. (2)
- Négocier des modalités avec des fournisseurs et des sous-traitants. Discuter, par exemple, des prix pour le halage des grumes avec des entrepreneurs en camionnage. Négocier des prix selon les types de services de transport nécessaires. (2)
- Discuter des aspects techniques des travaux de foresterie avec des collègues. Par exemple, les forestiers spécialistes en recherche discutent avec des spécialistes de la faune pour comprendre les conséquences des opérations forestières sur la faune avoisinante. Les surintendants de la foresterie demandent à des propriétaires d'usines de conversion du bois leurs opinions sur les opérations forestières et les opérations de traitement. Les forestiers spécialistes de projets font part à leur superviseur de leurs opinions professionnelles et de recommandations convaincantes ayant trait à l'exécution de projets d'exploitation forestière et de reforestation. (3)
- Donner des présentations sur des sujets en matière de foresterie durant des réunions publiques. Par exemple, les forestiers de district présentent les détails des projets d'exploitation forestière aux membres des collectivités durant des forums publics. Ils décrivent les calendriers des projets, les avantages pour les entreprises locales ainsi que les politiques et les procédures qui seront appliquées pour répondre aux préoccupations en matière d'environnement. (3)
Capacité de raisonnement Aide - Capacité de raisonnement
Résolution de problèmes- Découvrir que les tâches ne peuvent pas être terminées à cause des mauvaises conditions météorologiques et du mauvais fonctionnement du matériel. Par exemple, les surintendants de la foresterie découvrent que les inventaires forestiers ne peuvent pas être terminés à cause des forts vents et des pluies abondantes qui retardent les observations aériennes des blocs de coupe. Ils modifient les calendriers des projets pour faire avancer des tâches telles que la construction des routes d'accès et l'entretien du matériel d'exploitation forestière. (2)
- Se rendre compte que les travaux d'exploitation forestière, de reforestation et de recherche forestière ont été mal exécutés. Par exemple, les forestiers-conseils découvrent que les semis ont été plantés de manière négligente dans les blocs de coupe et qu'ils ne pousseront pas bien. Ils examinent les contrats d'exploitation forestière pour déterminer le nombre et les espèces d'arbres qui doivent être plantés. Ils rappellent aux entrepreneurs les spécifications de reforestation des blocs de coupe et supervisent plus étroitement leurs travaux. (2)
- Découvrir que le manque d'expérience des travailleurs retarde l'achèvement prévu des projets d'exploitation ou de recherche forestière. Découvrir, par exemple, que les forestiers récemment embauchés qui reçoivent une formation possèdent des connaissances pratiques limitées du terrain et que les étudiants d'été qui font de la recherche ne possèdent pas l'expérience nécessaire pour recueillir efficacement des données de terrain. Donner une formation aux travailleurs inexpérimentés et demander aux forestiers plus expérimentés de montrer à ces personnes comment effectuer ces tâches. (3)
- Avoir affaire à des entrepreneurs et à des clients qui ne respectent pas les contrats et d'autres accords. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets rencontrent des propriétaires fonciers qui tentent constamment de modifier les modalités des contrats d'exploitation forestière et demandent des coupes additionnelles sans verser aucune rémunération. Ils examinent les budgets des projets d'exploitation forestière et expliquent aux propriétaires fonciers que les modalités des contrats excluent toute demande additionnelle. Ils négocient avec les propriétaires fonciers pour éviter de perdre des contrats et maintenir leur intégrité professionnelle. (3)
- Prendre conscience que les protestations soulevées par des membres inquiets du public et des groupes écologiques activistes empêchent l'achèvement des projets d'exploitation forestière. Par exemple, les forestiers spécialistes des opérations constatent que des protestataires bloquent la route aux grumiers et empêchent le matériel d'exploitation forestière d'atteindre les chantiers. Ils tentent de raisonner les protestataires et leur suggèrent d'entreprendre des discussions rationnelles loin des chantiers d'exploitation forestière. Ils communiquent, au besoin, avec les autorités locales pour faire dégager les protestataires, si ceux-ci ne lèvent pas les barrages. (4)
- Embaucher et congédier des travailleurs et engager des sous-traitants. Par exemple, les forestiers spécialistes des opérations choisissent d'embaucher un plus grand nombre de travailleurs sylvicoles pour terminer la reforestation des blocs de coupe. Les forestiers spécialistes en recherche sous-traitent des travaux sur le terrain à des consultants en recherche forestière. (2)
- Choisir des méthodes et du matériel pour exécuter des tâches de gestion forestière. Par exemple, les forestiers-conseils choisissent de réaliser les inventaires forestiers à partir d'un hélicoptère plutôt que de marcher dans les sites forestiers. Les forestiers spécialistes en recherche décident d'avoir recours à des incendies de forêt contrôlés pour gérer les pullulations de parasites forestiers tels que les spongieuses. (2)
- Décider, s'il y a lieu, de présenter des propositions pour des projets d'exploitation forestière, d'inventaire forestier et de reforestation. Par exemple, les forestiers-conseils choisissent des possibilités qui conviennent à leur expérience, à leurs capacités et à leurs habiletés. (2)
- Évaluer la pertinence du matériel et des pratiques de foresterie. Par exemple, les forestiers spécialistes des projets examinent les brochures qui accompagnent le matériel, s¿entretiennent avec le personnel de vente et discutent de rendement avec des collègues d¿expérience afin d¿établir si le matériel convient à leurs projets. Les conseillers en foresterie lisent des articles sur les tendances actuelles en gestion forestière et examinent les travaux qu¿ils ont exécutés par le passé afin de dresser des plans d¿action appropriés. Les professionnels/professionnelles des sciences forestières ont besoin d¿avoir des opinions solides concernant la pertinence de prendre des décisions opérationnelles sûres et de formuler de bonnes recommandations aux clients. (3)
- Évaluer la sécurité des chantiers et des méthodes de travail. Par exemple, les surintendants de la foresterie font la tournée des chantiers afin de repérer les sols dangereux et d¿observer les arbres endommagés par les conditions météorologiques dont les grosses branches et la cime sont dangereuses. Les forestiers spécialistes des projets examinent les statistiques sur les accidents forestiers afin de se renseigner sur les opérations forestières dangereuses. Ils discutent avec des collègues, tels que des gardes forestiers, afin de se renseigner sur l¿activité de la faune dans les plantations et les blocs de coupe. Les professionnels/professionnelles des sciences forestières doivent se protéger et protéger les autres travailleurs qui effectuent des travaux forestiers dangereux. (3)
- Évaluer la qualité des travaux forestiers. Par exemple, ils comptent le nombre d¿arbres plantés dans les superficies récoltées, vérifient la distance entre les semis et comparent les données aux modalités des contrats et des ententes. Ils s¿assurent que les zones tampons à côté des cours d¿eau n¿ont pas été récoltées et qu¿un dommage environnemental n'a pas été causé par des méthodes de récolte bâclées. (3)
Planification et organisation de leur travail
Les professionnels des sciences forestières établissent leurs priorités de travail et planifient leurs activités quotidiennes afin de respecter les calendriers des projets de gestion ou de recherche forestière. Ils doivent gérer efficacement leurs temps pour fournir du travail de grande qualité en temps opportun tout en respectant les budgets approuvés. Leur travail est souvent interrompu par des facteurs imprévisibles tels que les défaillances du matériel et les mauvaises conditions météorologiques. Les professionnels des sciences forestières doivent être capables de revoir leurs priorités et de modifier la planification de leurs tâches afin d'atteindre les résultats escomptés. (3)
Planification et organisation du travail des autres
Les professionnels des sciences forestières planifient et supervisent fréquemment les tâches des travailleurs sylvicoles, des équipes d'abattage et des chercheurs forestiers.
Utilisation particulière de la mémoire- Se rappeler le nom des entrepreneurs en exploitation forestière, des chercheurs et des travailleurs sylvicoles compétents pour offrir du travail à ces personnes.
- Trouver, au besoin, de l'information sur des projets d'exploitation ou de recherche forestière. Par exemple, les forestiers spécialistes en recherche examinent les données provenant des cartes de terrain, des notes et des formulaires de rapport remplis par des étudiants d'été. (2)
- Trouver de l'information sur les pratiques exemplaires en matière de gestion des forêts et des terrains boisés. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets discutent de pratiques exemplaires avec des consultants en environnement et des planificateurs de l'utilisation du sol. (2)
- Trouver de l'information sur des sites forestiers et des terrains boisés. Par exemple, les forestiers-conseils observent les arbres, le sol, le terrain, le drainage et les pentes durant les inventaires forestiers. Les forestiers de district examinent des photographies aériennes, des cartes topographiques et des arpentages pour connaître l'emplacement des peuplements forestiers et des plantations. (3)
Technologie numérique Aide - Technologie numérique
- Utiliser, au besoin, une base de données. Par exemple, les forestiers spécialistes de projets saisissent des données sur l'exploitation forestière dans des bases de données de gestion de projets. Ils repèrent et consignent le nombre d'arbres récoltés et inscrivent des notes sur la qualité des arbres. (2)
- Utiliser un tableur. Par exemple, les surintendants de la foresterie créent des tableurs pour recueillir et analyser des données sur l'exploitation forestière. Les forestiers spécialistes de projets créent des tableurs pour consigner le nombre et les types d'arbres récoltés ainsi que leur diamètre et leur longueur. (2)
- Utiliser, au besoin, un logiciel financier. Par exemple, les conseillers en foresterie indépendants utilisent un logiciel de comptabilité, tel Simple Comptable, pour traiter des factures pour les services qu'ils ont offerts et gérer les dépenses d'entreprise, les paies et les taxes. (2)
- Utiliser, au besoin, un logiciel d'analyse statistique. Par exemple, les forestiers spécialistes en recherche utilisent les fonctions de programmes d'analyse statistique tels que SAS pour déterminer les tendances relatives à la croissance. Ils analysent le nombre et les espèces d'arbres, la qualité des arbres et les volumes ligneux dans des blocs de coupe et comparent les données à celles de blocs de coupe situés à d'autres endroits. (2)
- Utiliser Internet. Utiliser, par exemple, des navigateurs tels qu'Internet Explorer pour trouver de l'information sur les pratiques forestières adoptées dans d'autres provinces, régions ou pays. Entrer des mots clés et la terminologie utilisée par l'industrie dans des moteurs de recherche et choisir des liens vers des sites Web appropriés. (2)
- Utiliser un logiciel de traitement de texte. Rédiger, par exemple, des plans de gestion forestière et des rapports de coupes forestières détaillés en utilisant des en-têtes, des tables des matières et d'autres fonctions de mise en forme de documents. (3)
- Utiliser un logiciel de communication. Utiliser, par exemple, des logiciels de courriel tels qu'Outlook pour envoyer des messages à des travailleurs et à des entrepreneurs participant à des projets d'exploitation forestière. Joindre des documents de projet pertinents et ajouter des notes sur l'état d'urgence à des messages sortants. (3)
- Utiliser, au besoin, d'autres applications informatiques ou logicielles. Par exemple, les forestiers utilisent les données d'un système d'information géographique ainsi qu'un logiciel numérique de cartographie et d'imagerie tel qu'ArcView pour créer des cartes détaillées des forêts en superposant des mesures à l'échelle aux photographies aériennes de forêts et de terrains boisés. (3)
Renseignements supplémentaires Aide - Renseignements supplémentaires
Autres compétences essentielles :Travail d'équipe
Afin de terminer des projets de gestion et de recherche en foresterie, les professionnels/professionnelles des sciences forestières coordonnent et intègrent les fonctions du poste avec les forestiers, les travailleurs sylvicoles, les techniciens forestiers, les chercheurs et les conducteurs d¿équipement. Ils abordent des questions telles que des préoccupations concernant la qualité des travaux et les échéances de projets non respectées, et ils peuvent diriger le travail du personnel du projet et superviser les diverses équipes de projet.
Formation continueLes professionnels des sciences forestières doivent apprendre continuellement pour se tenir au fait des méthodes pertinentes en matière de recherche et des nouvelles pratiques de gestion forestière. Les professionnels des sciences forestières qui travaillent dans l'administration publique ont accès à des possibilités d'apprentissage et de formation en cours d'emploi dans les domaines de la santé et de la sécurité au travail, de la gestion et des techniques forestières. Les professionnels des sciences forestières indépendants lisent les publications de l'industrie forestière et discutent avec d'autres professionnels des sciences forestières pour se tenir au fait des pratiques actuelles relatives à l'exploitation forestière, à la gestion forestière et à la recherche forestière. De nombreux professionnels des sciences forestières appartiennent à des associations provinciales et nationales et à des groupes de gérance environnementale qui offrent des possibilités de perfectionnement telles que des conférences, des séminaires et des assemblées annuelles.
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